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Parle-nous un peu de toi, ton parcours jusqu’ici et pourquoi tu t’es lancé dans le design produit ?

Pour faire court, mes parents ont toujours su que le design était fait pour moi. Mais j’ai préféré suivre mon propre chemin et poursuivre une carrière d’ingénieur logiciel pendant huit ans et demi… jusqu’au jour où j’ai finalement franchi le pas et réalisé que ce qui me passionnait vraiment, c’était le design produit. Je m’étais promis que je changerais de voie si l’occasion se présentait. Tu peux imaginer ma réaction quand j’ai été sélectionné pour étudier le design produit chez Apple, en Italie.

La gestion des finances peut vite sembler complexe, voire intimidante. Quel rôle peut jouer le design produit dans la façon dont les gens comprennent, interagissent avec et perçoivent leur argent ?

Je pense que ce qui m’a ouvert les portes de la Fintech, c’est un mélange entre ce que j’ai appris chez Apple et ma relation d’amour-haine avec la finance. J’ai toujours été « ce type » en réunion qui commence par demander « Pourquoi » face aux fameux « On a toujours fait comme ça ». Démystifier le jargon et simplifier au maximum m’a permis de concevoir des produits transparents et accessibles.

Quand le design produit se donne pour mission de clarifier les mécanismes souvent complexes de la finance, il peut vraiment aider les utilisateurs à comprendre, par exemple, comment et pourquoi les marchés évoluent. C’est exactement ce que nous avons fait avec les “Market Updates” sur notre application B2C.

Quel regard unique le design peut-il apporter dans la définition de la stratégie d’entreprise et de la croissance à long terme ?

Le design ne se limite pas à « rendre les choses jolies »: il s’agit aussi de répondre aux véritables besoins des utilisateurs.

Prenons un exemple célèbre : entre 2007 et 2009, Google a mené une expérience appelée « 41 nuances de bleu » pour déterminer quelle teinte de bleu générait le plus de clics. Résultat, ils ont estimé que le bon choix de couleur avait entraîné une hausse de revenus publicitaires de 200 M$ par an. Ka-ching !

Avec la croissance de Shares, comment maintenez-vous la qualité et la cohérence du design à travers plusieurs produits et équipes ?

La clé, c’est la communication : fréquente, claire et efficace. Ensuite, il faut aimer gérer les tickets (vraiment) et s’assurer d’être toujours aligné. Chaque changement doit être suivi de près. Et bien sûr, tout repose sur un bon système design.

Tu as joué un rôle clé dans le développement de Shares Pro. Comment le design peut-il simplifier la complexité de la gestion de patrimoine tout en restant clair pour les conseillers et les clients ?

Le passage vers Shares Pro a été un vrai défi : il a fallu distinguer ce qu’il fallait absolument conserver de ce qu’il fallait repenser .

Prenons par exemple certaines expériences que nos clients adorent sur notre offre B2C, comme les Plans d’Investissement. On pourrait penser qu’elles fonctionneraient tout aussi bien dans un contexte de gestion de patrimoine… jusqu’au moment où l’on échange avec de nouveaux utilisateurs et où l’on constate à quel point leurs attentes diffèrent.

Pour simplifier cette complexité, notre approche (qui reste la même aujourd’hui), c’est de recueillir un maximum de retours et d’itérer rapidement sur les fonctionnalités qui comptent vraiment pour nos utilisateurs.

Tu as connu Shares depuis ses débuts en B2C jusqu’à son expansion dans la gestion de patrimoine et au-delà. Comment le rôle du design produit a-t-il évolué pendant ce parcours ?

L’une de mes citations préférées chez Shares reste « Je vais être pénible, mais… »

Le design produit a toujours été au cœur de l’expérience utilisateur chez Shares. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est le niveau de confiance que nous avons gagné en interne et l’impact global que nous avons désormais. Cette confiance nous a permis de pivoter rapidement vers la gestion de patrimoine.

J’ose espérer que cela signifie que l’équipe design a su être exigeante… mais toujours dans le bon sens du terme !

Avec la croissance continue de Shares, quelles sont selon toi les plus grandes opportunités pour le design dans l’avenir de l’investissement et de l’épargne ?

C’est à la fois motivant et vertigineux de voir l’impact potentiel que Shares peut avoir dans ce domaine. Je suis convaincu que le design va jouer un rôle central dans une personnalisation plus poussée, une automatisation renforcée et surtout une meilleure éducation financière.

Les opportunités, notamment autour de l’intelligence artificielle, sont immenses. Et je pense que le design a encore un long chemin à parcourir pour rendre l’investissement et l’épargne plus accessibles, plus humains et finalement plus indispensables qu’on ne le pense.

Conçu pour allier sécurité, clarté et expérience utilisateur moderne, cet espace en lecture seule offre aux clients finaux une vue en temps réel de leurs portefeuilles – sans jamais retirer le contrôle au conseiller.

Pourquoi avoir créé un Espace Client

Les CGP nous ont confié qu’informer leurs clients implique souvent des captures d’écran, des tableurs, des emails et des appels de dernière minute. Pendant ce temps, certaines plateformes offrent des portails clients plus limités ou moins adaptés aux usages actuels.

Nous savions que nous pouvions faire mieux. Nous l’avons fait.

Ce que les clients peuvent consulter

L’Espace Client donne aux clients une visibilité autour de trois axes principaux :

  1. Leurs avoirs, en un coup d’œil
  • Valeur totale du portefeuille et avoirs en liquidités

  • Répartition de chaque plan d’investissement :

    • Allocation (part du portefeuille représentée)

    • Gain ou perte, rendement total en % et montant des contributions récurrentes

    • Frais de gestion conseillés

    • Date de création

  1. Une vue granulaire des actifs

    Dans chaque plan, les clients peuvent explorer chaque actif pour voir :
  • Valeur de la position

  • Gain/perte

  • Montant investi et prix moyen d’achat

  • Quantité d’unités

  • Allocation au sein du plan

  • Prix actuel et performance

  1. Documents clés et informations de compte
  • Accès à tous les documents principaux :

    • Mandats de prélèvement SEPA

    • Confirmations d’ordres

    • Synthèses de portefeuille

    • Formulaires d’approbation de plan

  • Et leurs informations personnelles :

    • Nom, date de naissance, email et numéro de téléphone

Comment un client accède-t-il à l’Espace Client ?

  1. Aller sur pro.shares.io

  2. Dans la section « Mot de passe oublié », cliquer sur « Réinitialiser ici »

  3. Saisir son adresse email

  4. Recevoir un lien pour définir un nouveau mot de passe

  5. Se connecter avec son email et son nouveau mot de passe pour explorer l’espace

Un espace en lecture seule, par conception

Que signifie « en lecture seule » ?

Les clients ne peuvent pas investir directement ni initier de transactions – toutes les actions d’investissement restent entre les mains du CGP. C’est de la transparence, sans le risque.

Disponible en anglais et en français

Comme l’espace CGP, l’Espace Client peut être basculé en un clic entre l’anglais et le français, fidèle à l’expérience utilisateur haut de gamme de Shares.

Profitez des avantages de l’Espace Client

L’Espace est déjà disponible, n’hésitez pas à informer vos clients – nouveaux comme existants – qu’ils peuvent consulter leur portefeuille à tout moment, 24h/24 et 7j/7.

Nous avons hâte de connaître vos impressions ainsi que celles de vos clients. En cas de problème, contactez-nous à tout moment à support-team-pro@shares.io.

Et pour toute suggestion à destination de notre équipe produit, écrivez-nous à product@shares.io – nous lisons chaque message et vos retours contribuent à façonner la feuille de route de Shares Pro.

Pour les clients ultra ‎fortunés, près d’un tiers des établissements affirment que le processus peut durer trois mois ou plus, tandis qu’une faible minorité seulement parvient à le finaliser en moins d’une semaine¹. Dans l’ensemble du secteur, la moyenne reste de deux à trois semaines, avec parfois plus de dix interactions nécessaires avant que le client ne soit pleinement intégré².

L’écart entre ces deux expériences ne relève pas seulement d’une question de rapidité, mais d’un changement profond des attentes clients.

Les investisseurs particuliers français ont été formés par les fintechs à exiger un accès instantané, intuitif et transparent à leur argent. La gestion de patrimoine, souvent confrontée à des besoins clients plus complexes, peine encore à suivre ce rythme.

Les avancées de la Wealth Tech

Au cours des cinq dernières années, l’adoption technologique s’est accélérée dans la gestion de patrimoine, en France comme en Europe.

  • Accélération post-COVID : en 2021, 74 % des acteurs du secteur ont accéléré leur transformation digitale, contre 50 % seulement six mois plus tôt. La pandémie a stimulé l’adoption des signatures électroniques, de l’onboarding digital et des portails clients sécurisés³.
  • Amélioration de l’expérience client : 54 % des gestionnaires de patrimoine européens privilégient désormais l’investissement dans les portails, les applications mobiles et les tableaux de bord personnalisés⁴.
  • Remplacement des systèmes cœur de métier : les établissements commencent à abandonner les anciens systèmes bancaires au profit de plateformes cloud, permettant des données en temps réel, une conformité intégrée et une exécution plus rapide.

L’expérience client reste insuffisante en gestion de patrimoine

Malgré les progrès, l’écart entre la gestion de patrimoine et l’investissement grand public reste évident pour les clients :

  • Onboarding : l’investissement grand public propose une vérification d’identité instantanée et un financement le jour même. L’onboarding en gestion de patrimoine reste souvent manuel, avec des étapes multiples, dont la collecte de documents et les vérifications de conformité.
  • Expérience utilisateur : les plateformes grand public offrent des interfaces mobiles modernes, tandis que les CGP s’appuient encore sur des portails datés et des rapports PDF statiques.
  • Transparence : les services retail fournissent des prix en temps réel et des confirmations immédiates d’opérations. En gestion de patrimoine, les mises à jour peuvent être retardées, avec une visibilité limitée pour le client final.
  • Accès aux produits : l’investissement grand public permet un accès instantané à des milliers d’actifs. En gestion de patrimoine, les souscriptions à des fonds ou produits structurés sont souvent complexes.
  • Communication : les plateformes retail utilisent des notifications push, des chats intégrés et des alertes en temps réel. La gestion de patrimoine s’appuie encore largement sur l’e-mail et les rendez-vous programmés.

Les CGP doivent souvent gérer une complexité bien plus importante que les applications d’investissement grand public : régulation stricte, besoins clients sophistiqués, et systèmes existants difficiles à remplacer du jour au lendemain.
Ces contraintes expliquent en partie le retard technologique, mais elles ne changent rien à la réalité : les clients attendent désormais la même rapidité et simplicité qu’ils retrouvent ailleurs.

Que faut-il changer ?

En simplifiant les processus et en adoptant des technologies plus intelligentes, les CGP peuvent créer une expérience fluide dès la première interaction :

  • Intégrer des plateformes front-to-back en remplaçant les outils fragmentés par des solutions unifiées couvrant onboarding, exécution, conformité et reporting
  • Aligner les portails clients sur les standards du retail, avec des données de portefeuille en direct et un design intuitif
  • Intégrer la conformité en douceur dans le parcours client : adéquation MiFID, LCB-FT, et profils de risque sans friction visible
  • Automatiser les parcours d’investissement grâce à des portefeuilles modèles adaptés aux profils de risque
  • Adopter des modèles hybrides alliant self-service digital et conseil humain, pour une relation à la fois personnalisée et scalable

La révolution digitale de la gestion de patrimoine en France est déjà en marche.

Ceux qui sauront offrir la rapidité, la transparence et la personnalisation attendues par les clients ne se contenteront pas de préserver leur base. Ils la feront grandir.

Notes de bas de page :

¹ Source
² Source
³ Source
Source

Tutoriels produit

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Press coverage

Le Figaro

7/1/2025

Shares rachète l'activité de PER Bancaire d'Inter Invest

None

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Les Echos

24/5/2024

Shares : c'est quoi cette appli d'investissement soutenue par les soeurs Williams ?

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tech.eu

28/3/2025

AXA France partners with Shares to simplify corporate savings plans

AXA France has entered a strategic partnership with fintech startup Shares to combine both their corporate savings offerings.

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