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Une combinaison unique : obligations + ETF

Les ETF à maturité réunissent plusieurs atouts essentiels :

  • Visibilité : une durée définie et une échéance connue.

  • Prévisibilité : un profil de rendement généralement plus stable qu’un ETF obligataire traditionnel.

  • Diversification : une exposition à plusieurs émetteurs, limitant le risque lié à une seule signature.

  • Flexibilité : comme tout ETF, il s’achète ou se revend à tout moment sur le marché.

Comment bien choisir un ETF à maturité ?

La sélection d’un ETF à maturité repose sur plusieurs paramètres :

  • Année d’échéance : plus elle est lointaine, plus la durée de détention potentielle s’allonge.

  • Type d’obligations : obligations d’entreprises (investment grade), haut rendement (high yield), ou titres d’État.

  • Devise d’exposition : euro ou dollar américain, selon le profil et les besoins de l’investisseur.

  • Rendement à maturité attendu : un indicateur clé du potentiel de performance.

Il est également recommandé d’examiner le taux de défaut moyen et la qualité de crédit du portefeuille. Ces éléments figurent dans les documents officiels mis à disposition par les émetteurs d’ETF.

Pourquoi cet outil séduit de plus en plus les CGP

Les ETF à maturité facilitent la construction de portefeuilles à horizon défini, tout en préservant la souplesse opérationnelle.

Ils permettent d’orienter les investisseurs vers des échéances ciblées — “2029”, “2031”, ou autres — sans devoir sélectionner individuellement chaque obligation.

En résumé, une approche simple et disciplinée pour combiner visibilité, diversification et liquidité au sein d’un seul produit.

Le partenariat avec Jérémy Barray est non rémunéré.
Investir comporte un risque de perte en capital.
Ce contenu ne doit pas être interprété comme un conseil en investissement.

Pour commencer, est-ce que tu peux nous expliquer rapidement ce qu’est DORA et pourquoi cette réglementation a été mise en place ?

DORA est un règlement européen qui impose des standards de cybersécurité aux acteurs financiers, bancaires et assurantiels. L’idée n’est pas de se demander si une attaque aura lieu, mais de s’y préparer : les éviter autant que possible, les contenir lorsqu’elles surviennent et être capable de s’en remettre rapidement.

Alors qu’on approche de la première année depuis l’entrée en vigueur de DORA, quels changements a-t-on pu observer dans la façon dont les entreprises financières, y compris Shares, abordent la résilience opérationnelle ?

Les risques liés aux attaques cyber supplantent les risques traditionnels. Les acteurs semblent avoir pris la mesure des impacts potentiels d’une crise. Cette réglementation permet d’asseoir cette logique en créant une culture d’anticipation au sein des entités concernées. 

Concrètement, qu’est-ce que DORA a changé pour nous chez Shares ? Tu peux nous donner un exemple de ce qu’on a mis en place ?

L’obligation de réaliser des tests d’intrusion et celle de superviser la gestion de nos tiers s’inscrivent dans cette démarche : la réglementation nous invite à envisager des alternatives et à prendre compte de l’impact qu’une attaque systémique pourrait avoir sur nos systèmes d’information. L’enjeu est aussi de pouvoir poursuivre son activité en cas de crise, quitte à revenir aux fondamentaux… jusqu’à sortir un papier et un crayon.

Et côté clients, quels sont les bénéfices concrets de ces changements ?

Les clients peuvent y voir un véritable gage de confiance. Les mesures imposées par DORA poussent les acteurs à penser la résilience et à garantir un retour à un fonctionnement normal même après un incident.

Et selon toi, en quoi une réglementation comme DORA peut-elle soutenir l’innovation et renforcer la confiance dans la finance digitale sur le long terme ?

Sur le long terme, ce socle de confiance crée un terrain plus solide pour innover. Les clients comme les partenaires savent que les fondations technologiques sont sûres et durables. À mesure que la sécurité deviendra un véritable facteur de compétitivité, cette dynamique ne fera que s’amplifier. Si cela permet d’éviter quelques frayeurs inutiles, l’innovation y gagnera ! 

En imposant des standards exigeants en matière de cybersécurité, de gestion des incidents et de maîtrise des fournisseurs critiques, DORA crée un environnement où les risques systémiques sont mieux contenus. Les acteurs financiers deviennent collectivement des maillons de la résilience du système, une responsabilisation essentielle pour atteindre une maturité cyber durable.

Un équilibre doit néanmoins être préservé : le cadre réglementaire ne peut pas se substituer aux missions premières des équipes sécurité. Les standards constituent un socle commun, non une finalité et ne doivent pas devenir une contrainte rigide détournant l’attention des enjeux opérationnels.

Si DORA renforce la confiance des professionnels comme des particuliers, la menace reste mouvante et la réglementation ne peut éliminer les risques cyber. Ils demeurent, et c’est justement dans cet espace que les organisations les plus matures peuvent se distinguer, en innovant de manière sécurisée. Lorsque les acteurs savent que l’expérimentation repose sur une architecture robuste et que les utilisateurs se sentent protégés, cette confiance devient un véritable gage de compétitivité.

Le principe d’éligibilité du PEA

Pour être logé dans un PEA, un instrument financier doit consacrer au moins 75 % de ses actifs à des actions européennes.
À première vue, cela exclurait les ETF répliquant des indices mondiaux comme le MSCI World ou le S&P 500.
Mais certains émetteurs ont développé une mécanique de réplication ingénieuse permettant de fournir une exposition internationale tout en respectant strictement les critères d’éligibilité.

Les ETF synthétiques : une architecture ingénieuse

Contrairement aux ETF dits « physiques », qui détiennent directement les titres composant l’indice, les ETF synthétiques répliquent leur performance par l’intermédiaire d’un swap.

Concrètement, le fournisseur de l’ETF conclut un accord d’échange avec une ou plusieurs banques d’investissement :

  • Les contreparties transmettent à l’ETF la performance du panier d’actions étrangères visé ;
  • En échange, l’ETF leur cède la performance d’un panier d’actions européennes, réellement détenues dans le fonds — et donc compatibles avec le PEA.

Grâce à ce mécanisme, il devient possible de proposer un ETF “World” ou “S&P 500” éligible au PEA, puisque la structure juridique du fonds reste majoritairement investie en actions européennes.

Les émetteurs doivent toutefois respecter des règles strictes de transparence et de gestion du risque de contrepartie : la valeur totale des swaps ne peut généralement pas dépasser 10 % de l’actif net, et les contreparties doivent être des institutions financières solides.

Les avantages et points d’attention

Ces ETF permettent d’accéder à une diversification internationale tout en bénéficiant de la fiscalité attractive du PEA.
Mais avant d’investir, il est indispensable de vérifier l’éligibilité PEA du produit, toujours mentionnée dans sa documentation réglementaire.

Conclusion

Les ETF synthétiques élargissent considérablement le potentiel du PEA. Ils offrent aux investisseurs et aux CGP un accès à des marchés mondiaux tout en préservant les avantages fiscaux de l’enveloppe.
Une innovation technique qui illustre, une fois encore, la capacité de la gestion indicielle à rendre l’investissement plus simple et plus accessible.

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