Le design change notre rapport à l’argent

Jessie Longhurst
9/16/25
3 min read

Parle-nous un peu de toi, ton parcours jusqu’ici et pourquoi tu t’es lancé dans le design produit ?

Pour faire court, mes parents ont toujours su que le design était fait pour moi. Mais j’ai préféré suivre mon propre chemin et poursuivre une carrière d’ingénieur logiciel pendant huit ans et demi… jusqu’au jour où j’ai finalement franchi le pas et réalisé que ce qui me passionnait vraiment, c’était le design produit. Je m’étais promis que je changerais de voie si l’occasion se présentait. Tu peux imaginer ma réaction quand j’ai été sélectionné pour étudier le design produit chez Apple, en Italie.

La gestion des finances peut vite sembler complexe, voire intimidante. Quel rôle peut jouer le design produit dans la façon dont les gens comprennent, interagissent avec et perçoivent leur argent ?

Je pense que ce qui m’a ouvert les portes de la Fintech, c’est un mélange entre ce que j’ai appris chez Apple et ma relation d’amour-haine avec la finance. J’ai toujours été « ce type » en réunion qui commence par demander « Pourquoi » face aux fameux « On a toujours fait comme ça ». Démystifier le jargon et simplifier au maximum m’a permis de concevoir des produits transparents et accessibles.

Quand le design produit se donne pour mission de clarifier les mécanismes souvent complexes de la finance, il peut vraiment aider les utilisateurs à comprendre, par exemple, comment et pourquoi les marchés évoluent. C’est exactement ce que nous avons fait avec les “Market Updates” sur notre application B2C.

Quel regard unique le design peut-il apporter dans la définition de la stratégie d’entreprise et de la croissance à long terme ?

Le design ne se limite pas à « rendre les choses jolies »: il s’agit aussi de répondre aux véritables besoins des utilisateurs.

Prenons un exemple célèbre : entre 2007 et 2009, Google a mené une expérience appelée « 41 nuances de bleu » pour déterminer quelle teinte de bleu générait le plus de clics. Résultat, ils ont estimé que le bon choix de couleur avait entraîné une hausse de revenus publicitaires de 200 M$ par an. Ka-ching !

Avec la croissance de Shares, comment maintenez-vous la qualité et la cohérence du design à travers plusieurs produits et équipes ?

La clé, c’est la communication : fréquente, claire et efficace. Ensuite, il faut aimer gérer les tickets (vraiment) et s’assurer d’être toujours aligné. Chaque changement doit être suivi de près. Et bien sûr, tout repose sur un bon système design.

Tu as joué un rôle clé dans le développement de Shares Pro. Comment le design peut-il simplifier la complexité de la gestion de patrimoine tout en restant clair pour les conseillers et les clients ?

Le passage vers Shares Pro a été un vrai défi : il a fallu distinguer ce qu’il fallait absolument conserver de ce qu’il fallait repenser .

Prenons par exemple certaines expériences que nos clients adorent sur notre offre B2C, comme les Plans d’Investissement. On pourrait penser qu’elles fonctionneraient tout aussi bien dans un contexte de gestion de patrimoine… jusqu’au moment où l’on échange avec de nouveaux utilisateurs et où l’on constate à quel point leurs attentes diffèrent.

Pour simplifier cette complexité, notre approche (qui reste la même aujourd’hui), c’est de recueillir un maximum de retours et d’itérer rapidement sur les fonctionnalités qui comptent vraiment pour nos utilisateurs.

Tu as connu Shares depuis ses débuts en B2C jusqu’à son expansion dans la gestion de patrimoine et au-delà. Comment le rôle du design produit a-t-il évolué pendant ce parcours ?

L’une de mes citations préférées chez Shares reste « Je vais être pénible, mais… »

Le design produit a toujours été au cœur de l’expérience utilisateur chez Shares. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est le niveau de confiance que nous avons gagné en interne et l’impact global que nous avons désormais. Cette confiance nous a permis de pivoter rapidement vers la gestion de patrimoine.

J’ose espérer que cela signifie que l’équipe design a su être exigeante… mais toujours dans le bon sens du terme !

Avec la croissance continue de Shares, quelles sont selon toi les plus grandes opportunités pour le design dans l’avenir de l’investissement et de l’épargne ?

C’est à la fois motivant et vertigineux de voir l’impact potentiel que Shares peut avoir dans ce domaine. Je suis convaincu que le design va jouer un rôle central dans une personnalisation plus poussée, une automatisation renforcée et surtout une meilleure éducation financière.

Les opportunités, notamment autour de l’intelligence artificielle, sont immenses. Et je pense que le design a encore un long chemin à parcourir pour rendre l’investissement et l’épargne plus accessibles, plus humains et finalement plus indispensables qu’on ne le pense.

D’ingénieur logiciel à designer produit, Yves a toujours suivi une règle simple, il reste curieux et remet en question les idées reçues. Dans cet échange il revient sur son parcours, partage sa vision du design dans la finance et explique comment il conçoit des outils puissants pour les conseillers et faciles à comprendre pour les investisseurs.

Parle-nous un peu de toi, ton parcours jusqu’ici et pourquoi tu t’es lancé dans le design produit ?

Pour faire court, mes parents ont toujours su que le design était fait pour moi. Mais j’ai préféré suivre mon propre chemin et poursuivre une carrière d’ingénieur logiciel pendant huit ans et demi… jusqu’au jour où j’ai finalement franchi le pas et réalisé que ce qui me passionnait vraiment, c’était le design produit. Je m’étais promis que je changerais de voie si l’occasion se présentait. Tu peux imaginer ma réaction quand j’ai été sélectionné pour étudier le design produit chez Apple, en Italie.

La gestion des finances peut vite sembler complexe, voire intimidante. Quel rôle peut jouer le design produit dans la façon dont les gens comprennent, interagissent avec et perçoivent leur argent ?

Je pense que ce qui m’a ouvert les portes de la Fintech, c’est un mélange entre ce que j’ai appris chez Apple et ma relation d’amour-haine avec la finance. J’ai toujours été « ce type » en réunion qui commence par demander « Pourquoi » face aux fameux « On a toujours fait comme ça ». Démystifier le jargon et simplifier au maximum m’a permis de concevoir des produits transparents et accessibles.

Quand le design produit se donne pour mission de clarifier les mécanismes souvent complexes de la finance, il peut vraiment aider les utilisateurs à comprendre, par exemple, comment et pourquoi les marchés évoluent. C’est exactement ce que nous avons fait avec les “Market Updates” sur notre application B2C.

Quel regard unique le design peut-il apporter dans la définition de la stratégie d’entreprise et de la croissance à long terme ?

Le design ne se limite pas à « rendre les choses jolies »: il s’agit aussi de répondre aux véritables besoins des utilisateurs.

Prenons un exemple célèbre : entre 2007 et 2009, Google a mené une expérience appelée « 41 nuances de bleu » pour déterminer quelle teinte de bleu générait le plus de clics. Résultat, ils ont estimé que le bon choix de couleur avait entraîné une hausse de revenus publicitaires de 200 M$ par an. Ka-ching !

Avec la croissance de Shares, comment maintenez-vous la qualité et la cohérence du design à travers plusieurs produits et équipes ?

La clé, c’est la communication : fréquente, claire et efficace. Ensuite, il faut aimer gérer les tickets (vraiment) et s’assurer d’être toujours aligné. Chaque changement doit être suivi de près. Et bien sûr, tout repose sur un bon système design.

Tu as joué un rôle clé dans le développement de Shares Pro. Comment le design peut-il simplifier la complexité de la gestion de patrimoine tout en restant clair pour les conseillers et les clients ?

Le passage vers Shares Pro a été un vrai défi : il a fallu distinguer ce qu’il fallait absolument conserver de ce qu’il fallait repenser .

Prenons par exemple certaines expériences que nos clients adorent sur notre offre B2C, comme les Plans d’Investissement. On pourrait penser qu’elles fonctionneraient tout aussi bien dans un contexte de gestion de patrimoine… jusqu’au moment où l’on échange avec de nouveaux utilisateurs et où l’on constate à quel point leurs attentes diffèrent.

Pour simplifier cette complexité, notre approche (qui reste la même aujourd’hui), c’est de recueillir un maximum de retours et d’itérer rapidement sur les fonctionnalités qui comptent vraiment pour nos utilisateurs.

Tu as connu Shares depuis ses débuts en B2C jusqu’à son expansion dans la gestion de patrimoine et au-delà. Comment le rôle du design produit a-t-il évolué pendant ce parcours ?

L’une de mes citations préférées chez Shares reste « Je vais être pénible, mais… »

Le design produit a toujours été au cœur de l’expérience utilisateur chez Shares. Ce qui a changé aujourd’hui, c’est le niveau de confiance que nous avons gagné en interne et l’impact global que nous avons désormais. Cette confiance nous a permis de pivoter rapidement vers la gestion de patrimoine.

J’ose espérer que cela signifie que l’équipe design a su être exigeante… mais toujours dans le bon sens du terme !

Avec la croissance continue de Shares, quelles sont selon toi les plus grandes opportunités pour le design dans l’avenir de l’investissement et de l’épargne ?

C’est à la fois motivant et vertigineux de voir l’impact potentiel que Shares peut avoir dans ce domaine. Je suis convaincu que le design va jouer un rôle central dans une personnalisation plus poussée, une automatisation renforcée et surtout une meilleure éducation financière.

Les opportunités, notamment autour de l’intelligence artificielle, sont immenses. Et je pense que le design a encore un long chemin à parcourir pour rendre l’investissement et l’épargne plus accessibles, plus humains et finalement plus indispensables qu’on ne le pense.

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Dernière modification:
15/9/2025