Comment déchiffrer le nom d’un ETF - guide pratique pour les CGP

Jérémy Barray
12/11/25
3 min read

Un nom d’ETF suit toujours la même structure

Prenons un exemple purement illustratif : Xtrackers MSCI World UCITS ETF 1D
(cet ETF est cité à titre d’exemple et ne constitue pas une recommandation d’investissement).

Chaque élément a une signification précise :

  1. Le fournisseur de l’ETF – ici, Xtrackers, la marque des ETF de DWS.

  2. L’indice répliquéMSCI World, un indice regroupant plus de 1 500 actions mondiales.

  3. UCITS, pour Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities : il s’agit du cadre réglementaire européen garantissant transparence, liquidité et protection des investisseurs.

  4. Les caractéristiques de la part, qui précisent le mode de gestion des dividendes et parfois la couverture du risque de change :

    • D ou DIST : part distribuante, qui verse les dividendes aux porteurs.
      • 1D indique la périodicité de distribution : ici, une distribution par jour de cotation (1 Daily). Dans la pratique, cela signifie que les dividendes potentiels sont calculés quotidiennement, même s’ils peuvent être versés à une fréquence différente selon le fonds.

    • C ou ACC : part capitalisante, qui réinvestit automatiquement les dividendes.

    • HEDG ou Hedged : part couverte contre le risque de change.

Certains émetteurs ajoutent également des mentions complémentaires comme ESG, Core, ou Swap, indiquant respectivement une approche durable, une gamme cœur de portefeuille ou une réplication synthétique.

Lire un nom d’ETF, c’est comprendre son fonctionnement

En apprenant à décrypter ces éléments, un CGP peut rapidement savoir :

  • Quel indice l’ETF suit ;

  • Quelle méthode de distribution ou de capitalisation il applique ;

  • S’il est éligible à certaines réglementations (UCITS, PEA, etc.) ;

  • Et s’il propose ou non une couverture de change.

Ce langage codé devient alors un outil de comparaison puissant entre produits, facilitant la construction d’allocation et la communication avec les clients.

En résumé

Savoir lire le nom d’un ETF, c’est comprendre en un coup d’œil sa stratégie, son cadre réglementaire et ses particularités.
Une compétence simple, mais essentielle, pour naviguer efficacement dans l’univers des fonds indiciels.

Le partenariat avec Jérémy Barray est non rémunéré.
Investir comporte un risque de perte en capital.
Ce contenu ne doit pas être interprété comme un conseil en investissement.

Les noms d’ETF peuvent parfois ressembler à une formule mathématique : abréviations, acronymes, mentions réglementaires… Pourtant, leur structure obéit à une logique simple une fois qu’on la comprend.

Un nom d’ETF suit toujours la même structure

Prenons un exemple purement illustratif : Xtrackers MSCI World UCITS ETF 1D
(cet ETF est cité à titre d’exemple et ne constitue pas une recommandation d’investissement).

Chaque élément a une signification précise :

  1. Le fournisseur de l’ETF – ici, Xtrackers, la marque des ETF de DWS.

  2. L’indice répliquéMSCI World, un indice regroupant plus de 1 500 actions mondiales.

  3. UCITS, pour Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities : il s’agit du cadre réglementaire européen garantissant transparence, liquidité et protection des investisseurs.

  4. Les caractéristiques de la part, qui précisent le mode de gestion des dividendes et parfois la couverture du risque de change :

    • D ou DIST : part distribuante, qui verse les dividendes aux porteurs.
      • 1D indique la périodicité de distribution : ici, une distribution par jour de cotation (1 Daily). Dans la pratique, cela signifie que les dividendes potentiels sont calculés quotidiennement, même s’ils peuvent être versés à une fréquence différente selon le fonds.

    • C ou ACC : part capitalisante, qui réinvestit automatiquement les dividendes.

    • HEDG ou Hedged : part couverte contre le risque de change.

Certains émetteurs ajoutent également des mentions complémentaires comme ESG, Core, ou Swap, indiquant respectivement une approche durable, une gamme cœur de portefeuille ou une réplication synthétique.

Lire un nom d’ETF, c’est comprendre son fonctionnement

En apprenant à décrypter ces éléments, un CGP peut rapidement savoir :

  • Quel indice l’ETF suit ;

  • Quelle méthode de distribution ou de capitalisation il applique ;

  • S’il est éligible à certaines réglementations (UCITS, PEA, etc.) ;

  • Et s’il propose ou non une couverture de change.

Ce langage codé devient alors un outil de comparaison puissant entre produits, facilitant la construction d’allocation et la communication avec les clients.

En résumé

Savoir lire le nom d’un ETF, c’est comprendre en un coup d’œil sa stratégie, son cadre réglementaire et ses particularités.
Une compétence simple, mais essentielle, pour naviguer efficacement dans l’univers des fonds indiciels.

Le partenariat avec Jérémy Barray est non rémunéré.
Investir comporte un risque de perte en capital.
Ce contenu ne doit pas être interprété comme un conseil en investissement.

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Dernière modification:
11/12/2025